« C’est un pas dans la bonne direction. La définition de principes clairs à l’échelle européenne est une étape nécessaire. L’objectif est simple, faire en sorte que les plateformes assument enfin leurs responsabilités et que les droits des enfants priment sur les intérêts commerciaux des géants du numérique » annonce l’Eurodéputé Yvan Verougstraete.
- « Le texte veut améliorer significativement la protection des mineurs. Il appelle à l’établissement d’une limite d’âge numérique européenne harmonisée de 16 ans âge minimum, tout en introduisant des mesures de protection particulièrement strictes pour les enfants de moins de 13 ans. »
- « Les publicités ciblées sur les mineurs seront interdites. Les fonctionnalités les plus addictives, comme certains systèmes de recommandation et de défilement automatique, devront être désactivées par défaut. »
- « L’Union demande aussi des systèmes crédibles et respectueux de la vie privée pour vérifier l’âge, la fin des pratiques manipulatoires et une meilleure coordination entre États membres pour retirer rapidement les contenus dangereux.
- Enfin, la responsabilité des plateformes et de leurs dirigeants pourra être engagée en cas de manquements répétés, ce qui change enfin le rapport de force » énonce le parlementaire européen et Président des Engagés ».
Pour autant, Yvan Verougstraete et son collègue Pascal Arimont avaient défendu une ambition encore plus forte. « Nous demandions notamment unemajorité numérique européenne à 15 ans une vérification de l’âge obligatoire dès le démarrage de chaque appareil vendu en Europe, l’interdiction totale du ciblage publicitaire, même déguisé via les influenceurs » précise l’Eurodéputé Arimont au nom des deux élus européens.
Un pas dans la bonne direction et la responsabilité européenne de faire respecter les règles
« Le rapport qui sera voté est donc un compromis avec beaucoup de ces avancées, solides et utiles. Il ne va pas aussi loin que nous l’aurions souhaité mais il pose des bases réglementaires indispensables »
« L’essentiel maintenant sera de veiller à l’application stricte de ces nouvelles obligations et de poursuivre le travail. L’enjeu est immense. Protéger les enfants en ligne ne peut plus reposer sur la bonne volonté des plateformes. L’Europe doit montrer l’exemple, et cette étape va clairement dans ce sens. » prévient Yvan Verougstraete.
« Ce vote constitue une avancée majeure vers une Europe où les enfants sont enfin protégés et où les géants du numérique sont tenus pour responsables » concluent les Eurodéputés Engagés
Attaché de presse Les Engagés au Parlement européen :
Emmanuel Foulon – emmanuel.foulon@ep.europa.eu – 0032 497 594186