Lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles

Ce jeudi, le parlement européen a fait le point sur les mesures prises pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles, avec une attention particulière pour l’exploitation de la maternité.

En Europe, en 2025, des femmes et des filles continuent d’être battues, violées, exploitées, parfois même réduites au silence par la peur ou la honte. Cette réalité, c’est notre échec collectif. Car tant qu’une femme ne peut vivre libre et en sécurité, aucune démocratie n’est pleinement accomplie.

La directive européenne contre la violence faite aux femmes est un progrès majeur. Mais elle ne sauvera aucune vie si elle reste lettre morte dans les tiroirs des États membres. L’Europe doit être ferme : transposer, appliquer, sanctionner. Protéger les victimes, c’est agir vite, c’est former les policiers, les juges, les médecins, c’est garantir un accueil digne et des refuges sûrs partout en Europe.

Et n’oublions pas les nouvelles formes d’exploitation, notamment autour de la maternité, où le corps des femmes devient un marché. Nous ne pouvons pas tolérer que la vulnérabilité devienne un business.

L’Europe doit rester un rempart contre la violence et la marchandisation du corps féminin. C’est une question de justice, de dignité et d’humanité.